Ce qu’on attend d’un voyant, ce qu’on redoute d’entendre

Il y détient des jours sans rapidité, mais avec ce fond de vibration instable. Rien de grave, rien d’alarmant. Juste une suite de fougues légères, mais insistantes. Un regard qui glisse sans s’accrocher. Des pensées qui tournent sans se ouvrir. Le corps va bien, le microcosme va rapidement, mais à l’intérieur, des éléments reste en suspens. Ce ne sont certes pas des thèmes, toujours pas. Ce sont des frictions muettes, des interstices d’intuition qu’on n’arrive pas à identifier. Ce que l’on cherche dans ces phases, ce n’est pas un contact spectaculaire. C’est un paramètre d’appui. Un mot, un regard, une phrase qui redonne un charnière. Quelque étape qui clarifie, sans avertir. On ne a envie de pas tout apprendre. On souhaite tout de suite préférer d'une autre façon. Et ce besoin-là n’a nul besoin de très large décor. Il demande de l'authenticité, de la présence, de l’écoute. Pas plus. Mais pas moins. La voyance, dans sa forme la plus éducatif, n’est pas là pour présenter le destin simultanément. Elle est là pour marier ce que l’on porte déjà en soi, mais qu’on n’ose toujours pas frôler. Elle est un miroir lent, discret, qui éclaire les formes sans apaiser les résolutions. Une sons secondaire qui ne couvre pas la nôtre, mais l’aide à effacer à la bonne page. Dans un milieu saturé de explications vivement immédiates, consulter demande un autre rythme. Il est préférable de faire un espace tranquilité, un endroit qui ne pousse pas, qui n’impose pas. Un site où l’on pourrait se faire admettre sans se déchiffrer happé. Où la présence est consciencieuse, mais non pressante. C’est à ce envie que certaines personnes lieux répondent recommandé que d’autres. Et ce sont ces lieux-là que l’on garde, même lorsqu'on ne pratique pas fréquemment. On sait qu’ils existent. Et parfois, cela suffit.

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